« Mettant bout à bout les petits restes d’une histoire à vif, Daeninckx fait droit à des affaires classées sans suite, et ce droit de suite constitue la longue traîne du roman noir de l’histoire. » écrit Patrick Boucheron dans la préface.
Deux grandes thématiques irriguent tout l’ouvrage : les guerres et le rôle, souvent méconnu par l’histoire officielle, qu’y ont joué les différentes vagues d’immigration.
Didier Daeninckx est né en 1949, à Saint-Denis. Il a exercé pendant une quinzaine d’années les métiers d’ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. En 1984, il publie Meurtres pour mémoire dans la « Série noire » de Gallimard. Il a depuis fait paraître une trentaine de titres qui confirment une volonté d’ancrer les intrigues du roman noir dans la réalité sociale et politique.
Plusieurs de ses ouvrages ont été publiés dans des collections destinées à la jeunesse (Syros-Souris Noire, « Page blanche » chez Gallimard, Flammarion). Il est également l’auteur de nombreuses nouvelles qui décrivent le quotidien sous un aspect tantôt tragique, tantôt ironique, et dont le lien pourrait être l’humour noir.
D.D. a obtenu de nombreux prix (Prix populiste, Prix Louis-Guilloux, Grand prix de littérature policière, Prix Goncourt du livre de jeunesse…), et en 1994, la Société des Gens de Lettres lui a décerné le Prix Paul Féval de Littérature Populaire pour l’ensemble de son œuvre.