Nicole Caligaris, née à Nice en 1959, vit et travaille à Paris. Elle est l’auteur d’une douzaine de livres : romans, récits, essais littéraires… En 1997, elle publie au Mercure de France son premier roman, La Scie patriotique, puis Les Samothraces (2000) et un récit de voyage, Tacomba (2000). En 2005, paraît chez J. Losfeld un journal de voyage illustré par Albert Lemant : Tombal Cross. Destination Mervyn Peake.
Elle poursuivra son dialogue avec des artistes, avec deux livres chez Abstème & Bobance : Désir voilé / La Dernière chambre, avec le photographe Philippe Bertin, et un essai sur Fautrier, Les Hommes signes (2008).
Elle rejoint les Éditions Verticales, où elle publie Barnum des ombres (2002), un roman sur les marges urbaines et l’imaginaire des migrations ; Les Chaussures, le drapeau, les putains (2003), réflexion littéraire sur le travail comme condition de l’homme moderne ; L’Os du doute (2006), une farce écrite pour le théâtre, qui s’intéresse aussi à l’aliénation laborieuse, mais cette fois, du côté des cadres « supérieurs » ; Okosténie (2007) roman autour du thème de la mémoire et du témoignage.
Elle participe à l’ouvrage Il me sera difficile de venir te voir (Vents d’ailleurs, 2008), regroupant la correspondance littéraire d’écrivains débattant des conséquences de la politique d’immigration.
Toujours chez Verticales, elle publie en 2011 Dans la nuit de samedi à dimanche, sept récits d’un seul et même acte, survenu entre deux personnages, une nuit ; puis, en janvier 2013, Le Paradis entre les jambes.
Dernièrement, elle publie une farce : Ubu roi (Belfond (2014), puis un essai : Le Jour est entré dans la nuit (Éditions François Bourin, février 2015) à propos de l’artiste Hubert Duprat.
« Nicole Caligaris n’a de cesse de poser sur le monde contemporain des questions d’écrivain, conséquemment incorrectes, “non autorisées” et dangereuses, à propos de “la rupture avec la civilisation et les valeurs qui nous fondent”. Xavier Girard, revue La Pensée de Midi, n°16